Pisendel — Mulsant • Hélène SCHMITT, violon
Sortie officielle le 8 novembre 2018.
PISENDEL
• Sonate pour violon seul
MULSANT (creations)
• Sonate de concert N°2 op.45
• Suite de concert op.50
HÉLÈNE SCHMITT, violin
Le violon seul, senza basso, a inspiré l’élan de bien des compositeurs, du XVIIe siècle jusqu’à nos jours, sans interruption. Le répertoire pour violon seul est l’héritier de la canzone, du poème, du capriccio, de la fantaisie, du recitativo. Dès le XVIIe siècle, le violon aspire à la virtuosité. La passion pour le violon, au XVIIe siècle, flamboie d’abord en Italie et en Allemagne et c’est là qu’elle voit naître ses premiers grands maîtres.
Le violoniste virtuose Johann Georg Pisendel, (1688-1755), accompagnant son maître, l’Electeur de Saxe Frederick Augustus II (plus tard Roi de Pologne) dans un grand voyage en Europe, visite l’Italie où il se lie d’amitié avec Vivaldi. Celui-ci deviendra son maître et son ami et lui dédiera plusieurs sonates et concertos. La Sonate pour violon seul en lamineur occupe, aux côtés des pages de Heinrich Ignaz Franz Biber (1644-1704), une plage de choix dans la littérature baroque dévolue à l’instrument.
L’art de Florentine Mulsant se veut en même temps inscrit dans son temps, revendiquant les influences esthétiques de l'École Française du XXe siècle, et nourri de la mémoire des siècles passés. Les deux œuvres pour violon solo que réunit le présent récital ont en commun, l’inscription dans des genres hérités des XVIIe et XVIIIe siècles, et sont dédiées à la violoniste Hélène Schmitt. Dans la Sonate de concert n°2 op.45 et la Suite pour violon seul op.50 (composées en 2013) Florentine Mulsant allie la liberté inhérente l’esthétique baroque qui nourrit ici l’inspiration, et la rigueur secrète des parentés mélodiques et thématiques.