Brahms : 2 sonates pour Alto - Schumann : Contes de fées
Michel Michalakakos, alto - Martine Gagnepain, piano Brahms : 2 sonates pour Alto - Schumann : Contes de fées
Un génie ! s’écrie Robert Schumann découvrant le jeune Brahms le 30 septembre 1853. C’est peu dire que Brahms est l’héritier de Schumann. Il en est le “messie”, qui réalisera cette fusion du fantasque romantique et de l’équilibre classique à laquelle le maître malade aspire et travaille. Les deux hommes ne sont-ils pas également nourris de littérature, Jean-Paul, Hoffmann, etc., et de très grande musique, Bach, Beethoven, Schubert ? Rien d’étonnant donc à ce que les quatre œuvres réunies sur ce disque nous touchent pareillement par leur nostalgie, leur douleur diffuse, leur obsession d’un passé germanique immémorial. Œuvres de haute maturité, quasi ultimes, elles se répondent par-delà les quarante ans qui les séparent, résonnant ici de la même voix “tristement passionnée” et “d’une mélancolie profonde” (Berlioz) de l’alto.