Offenbach au Menu !
Quatuor vocal gastronomique Offenbach — Pour vous en fourrer, fourrer jusque là !
Quatuor Gastronomique : Sylvie Bertho, soprano - Marie-Thérèse Keller, mezzo-soprano - Pierre Catala, ténor - Jean-Marc Salzmann, baryton - Mary Dibbern, piano
Oeuvres : J.Offenbach (1819-1880) : Introduction, Annonce, Le cépage - Les Pâtés : Le pâté de Pierrette, Le Thé de Genevièvre, la pâté du Brabant - La Soupe : La soupe aux choux, l’eau de source “Fortunio”, Le Morgon “Denis” - La charcuterie : Le Bayonne façon Trombalcazar - Les Plats : Côtelette grillée façon Pomme d’Api, Le rosbif “Archiduc”, La Cuvée “Nuit Blanche”, La poularde à la Créole, Truffe du Fifre enchanté, La cuvée “Château Toto”, Le Pot au Feu Robinson, Lait en guise de trou Normand - Oubli de la Maîtresse de maison : Les couverts de Tulipatan - Les desserts : Le Champagne des Troupiers, La Tarte à la crème, L’Echaudé Favart, Les crêpes du Père Dunanan, Le chocolat de Maître Peronilla - Les Fruits : Le défendu du Tambour Major, Les pommes de la Lune, Vin de Malvoisie servi au Galop. 1993/2011
Jakob Erbst dit Jacques Offenbach (Cologne 1819 - Paris 1880)
“Je me revois débarquant à Paris à l’âge de 13 ans, mon violoncelle sous le bras, seul, tel Robinson Crusoé abandonné sur son île. Après trois années passées au Conservatoire, j’entre à l’Opéra-comique
comme violoncelliste, j’écris des romances, des mélodies sur des Fables de La Fontaine, des duos pour violoncelle. Je fais jouer quelques oeuvrettes qui n’ont aucun succès. Mais j’ai la chance de devenir chef d’orchestre à la Comédie Française et l’on me commande La Chanson de Fortunio pour le Chandelier d’Alfred de Musset.
Enfin, grâce à toi, vient le triomphe, avec Le Violoneux, Orphée aux Enfers, La Belle Hélène, et tant d’autres… Tout Paris, et même de nombreuses têtes couronnées, viennent t’acclamer. Je deviens célèbre : j’obtiens la nationalité française, l’Empereur me décore de la Légion d’Honneur, et Rossini me surnomme le petit Mozart des Champs-Elysées.
Je reviens à la réalité et remarque que les convives ne sont autres que les personnages de mes pièces
: La Jolie Parfumeuse passe parmi les tables et offre une fleur à chacun ; La Grande Duchesse de Gérolstein est en grande conversation avec Monsieur de Choufleuri ; La Périchole, un peu grise, s’est déjà adonnée à quelques libations; Hoffmann, parti pour Un Voyage dans la Lune, paraît perdu dans ses Contes ; le Général Boum Boum courtise La Princesse de Trébizonde ; Geneviève de Brabant s’épanche sur l’épaule de Favart, tandis que le Maréchal de Saxe poursuit Madame Favart de ses assiduités ; Piquillo invite à danser La Fille du Tambour Major, et La Créole lit l’avenir dans les lignes de la main du Docteur Miracle.”